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 Mes écrits. ^^

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Wolfram Von Bielefeld
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MessageSujet: Mes écrits. ^^    Mes écrits. ^^  Icon_minitimeLun 13 Aoû - 9:15

Je préfère les mettre ici, que de les laisser dans mes fichier sans ne plus y toucher. xD Et puis j'en suis assez fière. C'est une première pour moi d'écrire des fanfictions ^^"

Elles ne sont pas encore terminée, et je commence par celle de Wolfram et Ryuichi qui est en bleu, celle de Merry et Pippin sera en noire. x)

A l'aube d'un nouveau jour.

[s]Chapitre un: L'affrontement. [/s]

Nous vîmes l'aube arrivée de loin, alors que nos troupes mises en ligne droite sur leur cheval se tenaient prêtes, à l'affut du signal de départ.
Cela remonte à nos ancêtre et nous nous devons de continuer cette guerre sanglante pour eux!
D'aussi loin que je me rappel, depuis tout petit, on n'arrête pas de me casser les oreilles avec ça: "Wolfram plus tard tu prendras la succession, tu défendra nos troupes et nos Terre, en en cherchant d'autres plus grandes à chaques fois!"
C'est paroles me reviennent en tête, et je me dis que je n'aurais jamais dus naître, mais c'est ainsi et personne ne peut rien y faire!
A l'âge de 16 ans j'ai dus porter ma première épée et ma première armure sur mes épaules frèles. Je savais à peine resté debout mais les ordres sont les ordres et je ne pouvais désobéir au roi, qui est aussi mon père. On considère qu'à 16 ans, tu es suffisemment grand pour pouvoir porter une épée et partir en guerre. Deux ans sont passés, où j'ai subit les pires entrainement possible, les pires souffrances... Les autre sgarçons de mon âge ne subissent pas ça, car ils ne sont pas issus d'une famille de nogles. Ils n'ont pas à s'entrainer hardement pour ne pas faire le déshonneur de la famille.
Je suis dorénavant debout, en tête, avec mes hommes derrière moi, à regarder nos ennemis s'avancer devant nous de loin, l'apréhension au coeur de ce qui va suivre, d'ailleurs je ne sens plus mon torse à force que mon coeur tambourine contre. Cela doit être pareil avec mes hommes. Et dire que je les fais me suivre à la guerre, je les envois dans cette boucherie. C'est comme dire à quelqu'un de mourire.

Ils n'attendent plus que mon signal, l'ultime signial qui lancera l'assaut, mais pour l'instant, j'aimerais que le temps se fige, sauf qu'il n'en fait rien.
Brandissant mon épée, mes poils se hérissant et mon sang bouillonant dans mes veines, l'envie de gagner pour mes ancêtres me revint subitement, et de ma plus claire et forte voix je lançai des paroles de courrage à mon peuple. Elles furent courte, mais elles semblerent redonner de la force à mes hommes. Ce n'était pourtant pas un discour des plus élaborer. Juste une ou deux phrases sur le fait que, malgré nos peurs et nos faiblesses, nos envies de reculer, nous n'en fairons rien, car ce monde nous appartiens, et que dans ce monde rien ne s'obtien gratuitement! Il faut se battre pour son salut! Des paroles qui, moi même, ne me font guère envie. Ce monde ne m'appartient pas, et il ne m'appartiendra jamais. Il est tellement grand, tellement peuplé que j'ai l'air d'une fourmis et sa troupe sur un vague terrain de verdure.

Mon cheval se met au galot suite à mon coup de pied dans le fessier et du coin de l'oeil, je vois mes hiommes faire pareils. Ils me suivront peut importe où j'irais. Je cours directement à la mort, alors ils me suivent... Ceux d'en face sont aussi au galot, et je les vois se rapprocher rapidement de nous. La confrontation est inévitable.
C'est moi qui donna le premier coup, en vidant mon esprit, j'arrive à toucher mes adversaires, à oublier que, comme moi, ce sont des hommes. Le chef est loin à coté de moi. Si je le tue, cette guerre sera finie et mon peuple aura gagner sans engendrer trop de déguats. Au trop je m'élance vers lui, éléminant ceux qui me bloquent le passage. Arrivé près de lui, c'est son épée que je toucha. Il parrait chacuns de mes assauts d'épée, et moi je parais les siens. Ce fut ainsi pendant un bon moment, avec quelques fois des ouvertures où j'arrivais à le blesser, mais où lui aussi y arrivait. Et pendant ce temps je voyais nos hommes, se tuer les uns les autres. Et toute cette souffrance pour quoi?! Pour une simple terre! Je n'ai jamais voulu cette guerre, je m'en désaprouve. Le seul qui l'a désiré, qui l'a chérie je dirais même, c'est mon père. C'est lui le seul fautif. Il a la vie tranquille chez lui, une vie paisible sur son trône, en regardant ses hommes, son fils se faire tuer! C'est ce qu'il veut, je le sais. Ma mort est l'événement qui lui ferait le plus plaisir dans sa vie, mais je ne lui donnerais pas cette chance. Je ne suis pas un perdant, je suis un survivant!

Je me rend compte que le chef des troupes adverses est plus petit que moi, mais son visage à les traits d'un adolescent. Il doit avoir à peu près mon âge... Lui aussi a dut être envoyé à cette guerre contre son gré. Je brandis mon épée une ultime fois, et j'arrivai à le désarmé. La fin était proche, mais son regard se posa sur moi... Ce grand regard noisette qui me rappella qu'on est tous semblable, qu'on a tous droit à la vie. Mon épée dévia de sa trajectoire, je visais le coeur, au lieu de quoi c'est dans son épaule qu'elle vint se planter. Ce ne sera donc pas une blessure mortelle à condition de la soigner rapidement. Je le frappa avec le manche de mon arme, suffisamment fort pour qu'il perde conscience. Je le vis tomber par terre, les yeux clos, en face de moi, devant ce champ de bataille sanglant. Elevant mon épée au dessus des têtes, je cria assez fort pour que tout le monde m'entende :"la bataille est finie! Nous avons gagnés!!"

Tout le monde s'arrêta, les uns, heureux de cette victoire, les autres, désarmés de tout, éffondré de voir leur capitaine par terre. Nous le soulevons du sol et je le déposa sur un cheval, mon cheval, sur lequel je m'installai à mon tour, mon "prisonnier" devant moi, endormit. Il n'a pas gagné, il a perdut ses hommes, perdu sa fierté, sa liberté, mais au moins il vivra. Ce jeune garçon vivra tout de même! Et c'est ce qu'il pouvait espèrer de mieux.

Le chemin du retour sembla long, horriblement long. Il n'était pas en super forme, mais moi non plus. Le sang ruisselait de mes habits, la fatigue se faisait sentir dans mes esprits, et mes muscles étaient douloureux des coups portés. Arrivé au palais, je ne trainai pas, je demanda à ce qu'un médecin le guérrisse au plus vite et à ce qu'on l'emmene au cachot. Il n'allait pas se réveiller de si tôt... Il affrontera le froid et l'obscurité des cachots, alors que moi, j'affronterais le regard de mon père, ce regard qui me pose la question "pourquoi tu n'y es pas resté?! " Question à laquelle je n'ai aucune réponse.... "



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Wolfram Von Bielefeld
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MessageSujet: Re: Mes écrits. ^^    Mes écrits. ^^  Icon_minitimeLun 13 Aoû - 9:17

Chapitre deux: Réveil.

Ça fait maintenant bien depuis trois jours que je rend visite à ce jeune garçon, et 3 jours qu'il reste profondément endormit dans sa cellule, avec tout l'attirail qu'il a besoin pour se nourrir et se redonner des forces. Malgré qu'il est un ennemi, je n'aurais pas supporter qu'on le laisse mourir. C'est même moi qui ai demandé à ce qu'il soit bien soigné et à ce qu'il soit remit sur pied rapidement, pour soit disant “récolter des informations sur le clan adverse”. Foutaise, c'est seulement moi qui voulait qu'il se réveil, pour discuter. Il est vrai que je vais lui poser des questions sur son clan, mais des questions sur lui aussi. Pour le connaître un peu plus. Il est comme moi. Si jeune, si innocent.
Je le regarde, en train de dormir si paisiblement, au moins reprend-il des forces grâce à ses perfusions. C'est une bonne chose. Je prends sur moi pour venir le voir, normalement je n'en ai pas le droit, mon père ne veut pas et même les gardes de sa cellule me demande à chaque fois pourquoi je viens. Je n'en sais rien moi même. Ho, mon père n'est pas au courant que je viens rendre visite tous les jours à ce garçon depuis qu'il a été capturé. Si il serait au courant, il me tuerait! Ou du moins quelque chose qui s'en rapproche.
Il est si beau endormit... si pâle, j'aurais presque envie de tendre ma main et toucher sa joue, sentir à quel point elle doit être douce, sentir si il est chaud ou froid. Je crois bien que depuis la première seconde où je l'ai vu, je me suis pris d'affection pour lui. Quelles idioties que ce que notre cœur ressent! Je me ferais réellement tuer cette fois. Voir un prisonnier en prison est interdit sous peine de punition, mais ressentir des sentiments pour un garçon, est banni sous peine de mort. Mon père s'en ferait à cœur joie de savoir le fond de mes pensées, il trouverait enfin un moyen pour se débarrasser de moi, son successeur, à qui il ne veut pas me laisser le trône.. Je ne suis pas encore majeur, la majorité dans mon pays c'est 21 ans, et quand cela arrivera, je deviendrais roi, pour le plus grand malheur de mon père qui n'obtiendra le grade que de sous-roi.

Je vois la machine cardiographique s'emballer en même temps que le jeune brunet bouger en face de moi. Mon cœur aussi s'emballe, je crie au garde d’amener un médecin, le meilleur du royaume, et en me voyant aussi alerté, ils s’exécutèrent sans se poser des questions. Le temps sembla durer une éternité avant qu'un médecin ne vienne, et pourtant ce ne fut que cinq minutes plus tard qu'il arriva. Cinq minutes où les “bip bip” de la machine s'affolèrent, où le garçon sembla se crisper sous la douleur, suant comme si il venait de battre à lui tout seul toute une armée.
Le garde détenant la clé vint ouvrir, laissant entrer le médecin en trombe, il remplaça une transfusion et au moment où il allait lui injecter le contenu dans le bras, surement un calmant, le jeune garçon ouvrit les yeux, se débattant, envoyant valser d'un coup de main la seringue dans un coin de la pièce, tandis qu'il sorti, non sans chanceler, de son lit et alla se mettre dans le même coin que la seringue tombée. Il l'a prit dans ses mains et l'approcha de sa gorge, jetant des regards au médecin, aux garde, et par la même occasion à moi. Moi, qui n'ai pas détaché mon regard de lui. Je ne sais même pas si je dois être content qu'il se soit réveillé, où si je dois m’inquiéter de la seringue qu'il porte à sa nuque, comme si... comme si il avait l'intention de se suicider en s'injectant le contenu dans une veine!

“-Arrête! Je m'écrie. Ne fait pas une telle idiotie! “

Il me regarda, incrédule, et je me permis de rentrer dans la cellule, non sans le désaccord des gardes, qui me dirent que c'est dangereux et que je ne devrais pas me rapprocher. Je m'en contrefiche bien, de ce qu'il peut m'arriver. Pour l'instant, j'aimerais seulement que le jeune homme ce sente mieux. Il n'est pas totalement guérit, et je peux remarquer que de son bras coule du sang. Il s'est arraché la perfusion trop violemment et s'est ré-ouvert. Je m'accroupis, suffisamment loin pour ne pas me recevoir un mauvais coup, mais suffisamment près pour lui attraper la seringue en cas de folie. Je me tourna vers les gardes et le médecin, toujours à la même place, ne sachant pas ce qu'ils devaient faire eux même. Au fond ils savaient bien que je ne tolérerais pas qu'on lui fasse du mal.

“-Laissez-nous.
-Mais monsieur Von B...
-Laissez-nous! Ceci est un ordre. Vous me devez allégeance, alors maintenant... Exécutez-le!”

Ils ne dirent plus rien, j'ai eu le dernier mot, et ils sortirent du cachot. Bizarrement, nous avons un grand cachot dans ce château, avec des dizaines de cellule, mais pour l'instant, il n'y en a que une qui est prise et je commence à regretter amèrement d'avoir emmené ce jeune garçon ici. Peut-être qu'il aurait put survivre et être libre en dehors, peut-être aussi qu'il aurait gagné la bataille et m'aurait achevé sans la moindre once d'hésitation et de pitié. Moi, j'ai eu de la pitié, j'en ai pour lui en ce moment, de le voir aussi désarmé, aussi perturbé. Je le préférais sur le champ de bataille, avec plein d'entrain. Là, il tremble comme une feuille.
Il a l'air surprit de mon comportement vis à vis des gardes, surprit mais un peu rassuré. Je pense qu'il a besoin d'être seul un peu, ou en tout cas le moins possible accompagné. Je tendis la main vers la seringue, et ses grands yeux marrons effrayés vinrent regarder mes doigts, sans comprendre ce qu'ils attendaient.

“-Tu n'as pas envie de faire cela, n'est ce pas?... Alors donne moi cette seringue, tu n'arriveras qu'à te blesser, sauf si tu fais vraiment preuve d'une grande précision. “

Il ne répondit rien. Je me doute bien qu'avant un certain moment je n'aurais pas de paroles de lui. Au moins la seringue se recula de sa nuque. Il s’apprêtait à me la donner, quand il me regarda droit dans les yeux, fronçant les sourcils à la recherche d'un souvenir. Souvenir sur lequel il tomba visiblement dessus... Il m'avait déjà vu avant. Oui, bien sur, je suis celui qui l'a emmené ici, celui qui ai tué ses hommes. Je le sais, car son regard passa de naïf à furieux. Son air perdu devint agressif. Agressif à cause moi. Tant d'attention pour moi de sa part me rendait content. Le fait qu'il se souvienne de moi, qu'en ce moment je ne fasse que partie de ses pensées entièrement, alors qu'il est dans une cellule et qu'il devrait penser à autre chose me rendait heureux. Je dois être surement un peu maso...
Il se jeta sur moi, me plaquant au sol alors que d'une main je stoppa la seringue, prête à s'enfoncer dans mon œil, j'ai eu chaud. Vu la force qu'il a, il n'aurait pas réussit à faire grand chose. Je serra sa main entre mes doigts, lui faisant lâcher la seringue. Il voulut écraser son poing dans mon visage, mais je lui attrapât le poignet de mon autre main libre. Il avait maintenant ses deux mains bloquées par les miennes, l’empêchant de s’enfuir, mais pas de se débattre pour autant. La position changea et bien vite il se retrouva sur le sol, avec moi sur lui. Il était encore plus beau comme ça... Affolé, près à tuer, le regard agressif. Ce regard rivé sur moi.

“Jusqu'à ce que tu te calme.. Je resterais comme ça, et ça peut durer des heures s'il le faut. “

Des heures à le regarder... ça ne m'aurait pas du tout déplut! Mais mes paroles semblèrent le faire revenir à la réalité, ses muscles se décrispèrent, et ses poings fermé se relâchèrent. Son regard se changea d'agressif à triste. Il me sembla même que ses yeux s’embuèrent très légèrement de larmes. Il les abaissa, et j'entendis pour la première fois sa voix, basse et rauque dut à son coma de trois jours.

“-Pourquoi?... Pourquoi tout cela?...
-Parce que c'est ainsi. “ Répondis-je d'un ton le plus naturel possible.

Je n'allais tout de même pas lui dire que c'est parce que j'ai craqué pour lui que je l'ai fais enfermé. Dit ainsi, cela semble vraiment tordu. Je me décida finalement à le lâcher en douceur, près au cas où lui reviendrait l'idée de tenter quoi que ce soit, et pour couronner le tout je resta sur lui, l’empêchant de se bouger. Mes yeux se détournèrent de son visage affublé pour se poser sur son bras d'où le sang continuait de couler. Mes doigts vinrent se glisser sur la fine blessure due à la perfusion, s'imbibant légèrement de sang. Nos regards remontèrent l'un à l'autre, se croisant l'espace d'un instant, sans ne rien ce dire jusqu'à ce que je bouge ma main de son bras et me relève, lui offrant la possibilité de se bouger. J'en profita en étant debout pour prendre une lingette humidifié et une compresse, venant lui ressuyer le sang sur son bras et déposer la compresse sur la zone d'où coulait le sang. Il avait visiblement attendu que je fasse ça pour aller se remettre dans son coin, en boule, comme un animal effrayé. Je compris que le mieux à faire pour l'instant était de le laisser seul, alors emportant avec moi le lit d'hospitalisation je sortis de la cellule, la refermant à clé au passage.
Je le regarda une dernière fois, juste pour me remémorer de son regard, ce regard si... beau et attirant.

“-Ce soir, je viendrais moi même t'apporter le souper. Pour m'assurer moi même que tu manges correctement. Ne te laisse pas mourir de faim... S'il te plait.”

Je dis ça avec tellement de peine, que moi même j'en fus étonner. Lui aussi surement, mais dans le coin sombre où il s'est mit je n'ai rien pus voir si ce n'est un petit mouvement de la tête se tournant dans ma direction.
En sortant, je regarda les gardes de haut, ils étaient resté près du cachot, le médecin n'étant plus là, je leur confièrent le lit, qu'ils en face ce qu'ils veulent. En disant cela, je rajouta qu'ils n'avaient en aucuns cas le droit de retourner dans la cellule et d'ennuyer le prisonnier.
Pour mon cas je retourna dans ma chambre, une grande pièce, avec bibliothèque contre le mur possédant des dizaines et des dizaines d'ouvrages anciens. Je n'en ai pas l'air, mais j'aime la lecture. C'est surtout qu'en faite ici, je n'ai pas grand chose à faire si ce n'est m'occuper comme je le peux. Un grand lit à baldaquin au milieu de la pièce, mes gardes-robes sur le côté et un bureau de l'autre. Oui, il me faut plusieurs garde-robes, pour un prince, il est plus conseiller d'avoir des habits variés et élégants jours après jours. Pour ce qui est de mon bureau, il ne me sert pas à grand chose, quand je lis un livre, c'est dans mon lit que je me trouve. Il n'y a que quand je me coiffe et m'apprête que je me met au bureau; et aussi quand j'écris mon journal. Oui, je tiens un journal, rien de plus naturel pour un adolescent de mon âge, j'y marque tout ce qui me passe par la tête, les bonnes comme les mauvaises choses, les journées qui se sont déroulées, les exploits que j'ai réussis ou non. Je me dis qu'un jours peut-être, si je meurs au combat, de la main de mon père ou simplement par l'usure, peut-être que quelqu'un le trouvera et que je deviendrais célèbre. Qui sait... Des fois je peux être totalement dénudé de sens.

Et c'est en me disant cela, que je repense à lui, à ce visage si apeuré, et aux sentiments que je lui apporte. Ce n'est pas que de la compassion, c'est bien plus compliqué et bien plus fort que ça. Je dois être vraiment fou, pour ressentir une telle chose!
Je m'allongea sur mon lit en soupirant, les mains derrières la tête et les yeux fermés, je fini par m'endormir. Je ne me réveilla que trois heures plus tard, me levant d'un bond précipité, me faisant tourner la tête. Je dus attendre un petit instant avant de me reprendre.
Il fallait que je me dépêche. C'était moi qui voulait lui apporter son souper, les gardes ne font pas attention à comment ils le donne, bien souvent ils le lance, et le prisonnier se voit obliger de manger ce qui tombe par terre. Je ne veux pas de ça pour lui... Je sortis de ma chambre, en tout premier lieu, il fallait que je réceptionne le garde charger de lui apporter son souper, et je savais pertinemment où il se trouverait...
Je me rendis aux cuisines, entrant sans qu'on m'en donne la permission, après tout je suis le prince, j'ai tout les droits n'est ce pas? Il était bel et bien là, je le congédia de ses services, lui expliquant que sur ordre de mon père, c'était à moi d'apporter le plateau repas au prisonnier. Je ne dis rien de plus, visiblement il avait comprit. Maintenant... le plus risqué serait que le roi soit mit au courant, ou pire, qu'il me voie. Je ne tiens pas cher de ma peau si cela arrive, mais encore moins de celle de mon prisonnier. Lui aussi aurait un châtiment pour avoir côtoyé un prince, alors qu'il est tombé plus bas qu'un moins que rien. Le plateau arriva et je remercia les cuisinier qui se remirent à leur travail de préparer un festin pour le roi et son fils, que me voici. Il faudra que je me dépêche pour ne pas arriver en retard au repas. Les gens non ponctuels sont des gens que mon père à horreur, bien que même ceux ça il me déteste déjà.. En tournant la tête, je remarqua un bocal de bonbons. C'est vraiment ingrat! En plus d'être bien enrobé et à l'aise dans leur cuisine, ils se permettent de grignoter des bonbons! Cela ne se passera pas comme ça avec moi. Ce n'est pas la première fois que je rentre dans les cuisines, et pourtant je ne l'avais jamais remarqué. Aussi, vu le peu de bonbons qui ont disparut, il ne doit pas dater de longtemps. Ainsi ce fut sous mon bras que le reste de bonbons disparurent.

C'est mal mais qu'importe... Je le mis sur le plateau, marchant avec hâte jusqu'aux cachot, je me hâta même un peu plus quand je dus passer devant la grande porte du trône de mon père. Il ne fallait absolument pas qu'il me voie. J’arrivai presque en courant devant les cachots, par chance, les gardes faisaient leur rondes ailleurs, de toute façon, le prisonnier ne s’enfuirait pas, sa cellule est bien fermée à clé. Rentrant à l'intérieur, je le vis toujours dans son coin, j’entrai dans la cellule, j'avoue qu'il ne m'est pas bien difficile de forcer une serrure aussi ancienne... J'ai du savoir faire, j'hérite tout de ma mère, morte vaillamment au combat. Elle était vive, toujours prête à défendre ses Terres pour la bonne cause, elle m'a apprit tout un tas de choses. Ce fut quand j'avais cinq ans qu'elle partit au combat avec mon père, on raconte que ce dernier n'a rien fait pour la protéger de son épée, il l'a laissé mourir alors qu'il aurait put dévier le coup qui s'abattait sur elle. Il devait lui aussi en avoir marre de cette femme... Il a réussit à la tuer, mais il ne m'aura pas moi!
Je rentre dans sa cellule, il releva le visage en me voyant, mais le rabaissa directement par la suite. Je soupira, ça n'allait pas être facile du tout d'obtenir sa confiance après ce qu'il s'était passé, mais je ne faillirais pas. Je déposa le plateau par terre, le pot de bonbon derrière moi. C'est un dessert, il l'aura après. Il repoussa de sa main le plateau, me demandant de le laisser. Ho que non, je ne le laisserais pas, même si je le voudrais, je ne le saurais pas.

"-S'il te plait, mange un peu. Tu n'as rien avalé depuis trois jours, si ce n'est les nutriments que t'apportait la transfusion. Tant que tu n'as pas mangé un peu, je resterais là. Tu peux y aller sans crainte, ce n'est pas empoisonner tu sais?! "

Je dis ça en souriant, j'essaye tant bien que mal de faire de l'humour, mais je ne suis pas très fort pour ça. Au final, il rapprocha le plateau de lui et se mit à manger doucement. A mon avis, il a envie de me voir partir. C'est à chaque fois que je lui dis que si il ne fait pas quelque chose je ne partirais pas, qu'il s’exécute. Quelle cruauté! Au moins il mange, c'est le plus important pour moi. Et puis, j'ai bien crus voir un infime sourire à ma blague pourrie, mais peut-être esse l'obscurité qui me joue des tours? Son plateau se fini, plutôt rapidement d'ailleurs, ce qui m'enchante d'avantage.

"-Tu vois, ce n'était pas bien dur n'est ce pas? Et en plus j'ai une surprise pour toi. "

Au mot surprise, il releva le visage, il devait aimer les bonnes surprises. Je glissa le pot de bonbon jusqu'à lui. Il les regarda comme incrédule, sans oser en prendre un. Ça me fatiguait tant de méfiance envers moi et ce que je lui apporte que j'en pris un et le mit dans ma bouche, le mâchant et l'avalant. Ça le mit, je pense, en confiance que ce n'était pas du poison, et à son tour il en prit un pour le mettre dans sa bouche. Je souris, il était mignon, en boule à manger des bonbons, ça me donnait envie de le prendre dans mes bras. Je sais tout de même me contenir. Je me leva du sol, le regardant.

"-Je vais te laisser, je repasserais te voir demain. Et tu peux évidemment garder le pot de bonbons, fait juste attention à le cacher quelque part, par exemple derrière le lit, il y a de la place.
-Vraiment?... " Me demanda t-il. Visiblement il n'en croyait pas ses oreilles.
"-Oui, vraiment."

Avant de sortir, je me retourna vers lui, me stoppant d'un coup. Je ne sais pas faire preuve de timidité, mais pour une fois, j'eus bien l'impression d'avoir les joues qui roussirent légèrement.

"-Au faite... Quel est ton nom?
-... Ryuichi.. Ryuichi Sakuma. "

Je lui souris, c'était un beau nom qui lui saillait vraiment bien. Je referma sa cellule, bon, la serrure se cassait un peu la tronche, mais au moins ça tenait.

"-Moi, c'est Wolfram Von Bielefeld. Souviens t'en. "

Et je commença à me diriger vers la sortie, quand je l'entendis m’appeler une fois, ce qui eut pour but de faire chanceler mon cœur et de m'arrêter dans ma marche, me retournant vers lui.

"-Pourquoi tu fais tout cela? Pourquoi tu fais ça pour moi?" Osa t-il me demander.
-je ne sais pas... Surement parce que j'éprouve de l'affection pour toi. C'est tout. "

Avant qu'il ne puisse ajouter un mot, je quitta son champ de vision, venant me déposer contre le mur extérieur du cachot, une main contre le cœur. J'avais osée lui dire ça... Alors qu'il ne me connait pas, et que ça ne fait que depuis trois jours, presque quatre que je l'ai vu. Je suis suicidaire ou vraiment masochiste.
En parlant d'être suicidaire, je ferais mieux de me dépêcher pour ne pas contrarier mon père, il se fait trop vieux pour partir au combat, mais la force de ses coups reste telle que dans sa jeunesse. Alors je pris la direction de la salle de donner, me dépêchant comme je pus, mais arriver dans la grande salle il était déjà trop tard. Il était là, à m'attendre, les bras croiser, furieux.

"-Je... Je suis désolé, j'étais sous la douche. Veuillez m'en excuser..." Je mentais, ce n'est pas la première fois, mais son regard me mit plus mal à l'aise que d'habitude, il se doutait de quelque chose... Mais tant qu'il n'avait pas de preuve, il ne pouvait rien faire contre moi. Néanmoins il se leva de son trône et se rapprocha de moi.

"-Non mais... Quel fils bon à rien j'ai! Il ramène l'ennemi ici, il ne m'écoute pas, me désobéit et ne sait pas faire preuve de ponctualité en plus! Tu es la honte de la famille! "

Sans même que je n'aie pus dire quoi que ce soit son poing s'abattit dans mon visage, me faisant perdre équilibre. Je me tins l'endroit où il m'eut frappé, j'aurais surement un bon œil au bord noir. Je me releva néanmoins, lui faisant face, le regardant droit dans les yeux.

"-Quelle honte de la famille suis-je? Vu que votre famille est dissoute. Il n'y a pas que sur moi que la honte s'est abattue! "

Je fis demi-tour, lui tournant le dos. "Je n'ai pas faim. Garder votre repas pour vous seul. " Et je m’empresse de sortir de la salle de repas, retournant dans ma chambre, demain allait être une grande journée. Au moins ai-je pus avoir une consolation pour aujourd'hui... Lui, Ryuichi, rien que de penser à lui me fais oublier mes problèmes. Je me déposa à mon bureau, regardant dans le miroir mon œil gonflé, ça allait surement rester pendant quelques jours... Après un soupir, je sortis du tiroir mon journal intime, écrivis vite fais ce qu'il s'était passé aujourd'hui, et le remit à sa place d'origine, avant d'aller me mettre dans mon lit. Le sommeil mit du temps à venir, mais il arriva cependant, un sommeil agité, où je voyais mon père, décapiter Ryuichi, puis me décapiter ensuite, me voyant en train de nous vider de notre sang, des flots de sang sortant de notre gorge sans tête.


Dernière édition par Wolfram Von Bielefeld le Lun 13 Aoû - 9:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mes écrits. ^^    Mes écrits. ^^  Icon_minitimeLun 13 Aoû - 9:19

Maintenant, celle sur Merry et Pippin, autre couple dont je suis fane~ <3

Always together.

Chapitre un: un moment de détente seul à seul.


Cela fait maintenant deux ans que nous sommes de retour à hobbitbourg, deux ans que toute cette histoire s'est passée. Frodon nous as quitté et Sam coule une vie tranquille avec sa femme et ses enfants. Tandis que pour ma part, je reste lié étroitement avec Merry. C'est vrai que nous en avons fait du chemin ensemble! Grâce à la communauté de l'anneau, grâce à cette quète, je me suis rapproché un peu plus de lui. Nous sommes beaucoup plus proche qu'avant. C'est surement le fait que j'ai crus le perdre à un certain moment... Jamais je n'aurai simaginé vivre une aventure pareille avec lui, être de retour dans notre pays natal, si calme, me ferais presque envier de revivre une aventure avec lui. Mais une aventure non dangereuse, de préférence. Moi Pippin, je ne sais pas me battre, je n'ai rien d'extraordinaire, on me considère même qu'omme un hobbit maladroit et gaffeur. Et il est vrai que j'en fais souvent des gaffes.
Je suis à l'auberge du poney fringan, une pane dans la main, à la boire doucement et à regarder autour, c'est ici qu'on s'était tous réunis, Frodon, Sam, Merry et moi, à attendre que Gandalf arrive, mais au final, lui n'est pas venu, mais nous avons rencontrer Aragorn. Il nous a bien sauvé la vie ce soir là, si il n'aurais pas été là, les cavaliers noirs n'auraient surement fait qu'une bouchée de nous. Merry est devant moi, et on discute de tout et de rien, pour l'instant, c'est surtout de Sam et de Frodon qu'on parle. Une fois revenu à la comté, nos sujets de conversations furent diminués. Nous n'aimons pas en parler, mais il le faut. Parler de tout cela nous soulage un peu, c'est comme si notre fardeau devenait plus légé à chaque fois. Frodon nous manque terriblement, et quand à Sam... Il nous manque aussi, malgré qu'il est toujours dans la comté. On ne peut pas lui demander d'oublier un peu sa femme et ses enfants pour nous accorder du temps. Cela serait offusquant pour lui.
Les sujets dévia un peu, on parlait des exploits qu'avait fait Sam avec Frodon, puis ça parti sur son mariage, sur le bouquet de fleur que j'ai attrapé. Je ne pensais pas vraiment à l'attraper, c'est juste qu'il est tombé devant moi, alors je l'ai où. Je n'allais pas le laisser tomber par terre tout de même!

"-Tu vas devoir te trouver une épouse dorénavant, Pippin! "

C'est paroles ne me font guère envie, je n'ai pas besoin d'une épouse si j'ai Merry près de moi, je pourrais continuer ma vie ainsi encore longtemps. Je ne le lui dis pas, personne le sait mais il a un esprit mal tourné, et si je le lui dis comme ça, sûr qu'il va se faire des histoires!

"-Oui je le sais bien, mais je n'en ai pas trop envie pour l'instant... Aucunes Hobbites ne m'intéressent...
-Tu devrais vraiment faire un effort! Me répondit-il.
-Un effort sur quoi?
-Et bien... Tu ne peux pas rester ta vie éternellement comme ça. Tu ne peux pas rester seul tout le temps, avec ton cousin toujours dans les pates. "

C'est vrai... Il a raison, mais ses paroles me font mal. Je ne suis pas sûr qu'il s'en rende compte, il en est déjà à sa troisième pane, peut-être qu'il dit ces paroles trop hâtive à cause de la boisson. Je l'espère. Pour une fois, moi, je n'ai pas bus beaucoup, que deux pane. Vu leur taille, je préfère en rester là, car je commence à avoir l'esprit broué légèrement. Mais... la conversation n'allait pas en rester là. Ho, que non!

"-Et toi Merry... Tu compte te marier un jour? Osais-je demander, peu confiant.
-Bien sur que oui! Je me trouverais une hobbite magnifique, et avant le mariage il y aura les fiancailles. Rien de plus naturelle. "

Je me doutais de sa réponse, mais l'entendre le dire ainsi, c'est douloureux. C'est vraiment douloureux... Donc lui aussi il va partir. Il va finir par séloigner de moi pour au final m'oublier. Comme tout les autres. Et je resterais seul... Merry à peut-être raison, il faudrait que je me trouve une fiancée. Que j'essaie d'oublier ce lien qui s'est créé entre nous. Je ne peux pas faire ma vie avec mon cousin. Et qu'elle idiotie d'avoir ce genre d'idée! Comme si... le lien qui nous lie, était plus fort que l'amitié ou la famille. Du n'importe quoi vraiment! Nous restons là encore un petit moment, à terminer notre pane, la mienne commence à me peser sur l'estomac, mais je ne gaspiellerais jamais une si bonne boisson, alors je me force à la boire.

“-Demain, rendez-vous ici à la même heure? “ Me demande Merry.

J'hocha de la tête, ça ne valait rien qui vaille. J'avais un mauvais présentiment, mais si ça pouvait me permettre de voir Merry demain, alors je viendrais. Après cela, il n'y eut plus de conversation entre nous, et je sens bien que jusqu'à ce qu'on se dise bonne nuit il n'y en aura plus. J'ai comme une angoisse au plus profond, quelque chose de mauvais qui va se passer. Comme ce soir là, où prit de curieusité je regardai dans la boule de Saroumane. Je savais qu'il ne fallait pas que je le fasse, que ça allait me porter des ennuis, mais je l'ai quand même fais, par simple caprice curieux.

Merry se leva, il avait fini sa Pane. Le moment où l'on allait devoir se quitter se rapprochait de plus en plus, et je faisais tout pour prendre mon temps, pour être le plus lent possible. Lui, il avait l'air si pressé... si impatient... Pour je ne sais quelle raison d'ailleurs!
Nous sortîmes de l'auberge, Merry ne marchait même plus droit tant l'alcool lui restait dans les jambes. Pour mon cas ça allait, je suis le plus petit, mais le plus robustre pour ce qui est de la boisson. D'ailleurs il n'y a que pour la boisson que je suis robuste. Je le soutiens par la taille, je n'aimerais pas le voir tomber par terre!

“-Tu as encore trop but Merry. Si moi je fume un peu trop, toi, c'est de la boisson que tu abuse. “

Il ne répondit rien, l'alcool lui faisait vraiment de l'effet, et je me demandai si demain, il aurait oublié toute cette conversation à l'auberge. Je le raccompagnais chez lui, restant sur le seuil de sa porte alors qu'il rentra seul, me faisant un signe de la main comme au revoir, ainsi qu'un sourir. Que j'aime les sourires de mon cousin. Il n'en fait que des commes ça à moi, et rien qu'à moi j'espère. La porte se referma, me laissant seul dans les ténèbres de la nuit. Toujours seul, comme d'habitude, personne ne veut de Perrigrin Touc, bien évidemment... La nuit n'est pas faite pour moi, je rumine un peu trop. Je me remis en marche jusqu'à chez moi, dix minutes de marche à regarder ce paysage silencieux et désert. En levant la tête, je peux voir les étoiles scintillier dans le ciel et la lune, ronde qui leur tien compagnie. Même elles ne sont pas seule comme moi. Frodon a dut porter un fardeau seul, et ça l'a completement changé, il n'a pas été le seul à être changé malheureusement...
Arrivé devant chez moi, j'ouvris la porte, tombant nez à nez avec une image encore plus sinistre que ce paysage sombre qui se trouve derriere moi. Non... Devant se trouve mon chez moi, cette maison lugubre et sombre. Même en allumant la lumière, je ne trouve rien d'accueillant. Je devrais peut-être dormir à la belle étoile, je déprimerais un peu plus, ou je pourrais peut-être retourner chez Merry, et demander de dormir chez lui. Non... ça serait impoli. Je fais toujours preuve d'une impolitesse hors norme! Merry me manque... déjà. Quel pitoyable et capricieux hobbit je fais!
Je monta dans ma chambre, retira mes habits et me mit dans mon lit, nu comme un verre qui a gardé son boxer, un peu de pudé tout de même. Je n'aimerais pas que quelqu'un me voie ainsi... Mais pour qu'on puisse me voir, encore faudrait-il qu'il y aie quelqu'un!
Je rumine encore... Ma nuit promet d'être longue, même en fermant les yeux, j'arrive à penser lugubrement, j'arrive aussi à avoir une once de chaleur... Lui, Merry. J'arrive à le voir mes yeux fermés, et pour finir le sommeil fut plus fort que moi. Il m'emporta dans un monde de rêve. Avec comme consolation, le fait que demain je reverais mon cousin.


Dernière édition par Wolfram Von Bielefeld le Lun 13 Aoû - 9:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mes écrits. ^^    Mes écrits. ^^  Icon_minitimeLun 13 Aoû - 9:20

[s]Chapitre deux: une intruse.[/s]

Je suis dans la comté, mais tout ne se passe pas bien, tout est en flemme, les hobbits cours, essayant de fuirent aux orcs qui sont revenus des profondeurs de la Terre, ils ravagent tout sur leurs passages, tuant ceux qui se trouve devant eux. Je suis là, mais personne ne fait attention à moi, Sam agonise par terre, et je n'arrive pas à me rapprocher de lui, je n'arrive pas à l'aider. Il y a comme une force qui me retiens, qui m’empêche d'aller aider mon ami... En tournant la tête, mon cœur s'arrête, Merry est là, devant moi à me regarder, il a l'air blessé, mal en point et j'ai bien l'impression qu'il va s’effondrer à mes pieds. Il me tend la main, parlant sans qu'aucuns sons ne sorte de sa bouche, et j'arrive à lire sur ses lèvres "Pippin, aide moi... ". Je tend la main vers lui, j'arrive presque à le toucher, quand un orc arriva derrière lui et enfonça son épée que je vis ressortir de son ventre.

"-Merry!!!! "

J'ouvris mes yeux en grand, hurlant son prénom alors que d'un bon je me retrouvai assis sur mon lit, en sueur et le cœur battant la chamade. Ce n'était qu'un mauvais rêve. Les souvenirs de la guerre me revienne toujours en mémoire. Je ne saurais oublier de telles choses. Je sortis de mon lit, revoyant indéfiniment la scène de Merry, m’appelant à l'aide puis se faisant transpercer par l'épée d'un orc. Encore et encore la même scène. Me dirigeant dans la salle de bain, j'ouvris le robinet, faisant couler l'eau froide, le plus froid possible. Je trempa en premier lieu mes mains, je pus même remarquer que je tremblais comme une feuille. Suite à quoi, je m'aspergea le visage d'eau, il fallait que je me reprenne. Ce n'était qu'un rêve, qu'un mauvais foutu rêve! Même en me disant cela... je n'arrive pas à me sortir cette image de Merry de la tête et mes yeux s’embuèrent légèrement. A l'aide d'une serviette je chassa l'eau en même tant que mes larmes sur mon visage. L'eau froide m'avait réveillé un peu, me faisant revenir à la réalité, mais pas totalement. Il fallait que je le voie, il fallait absolument que je le voie...
J'avais du temps devant moi, alors je décida d'aller me laver. Je fis couler un bain, un bain dans lequel on pourrait se noyer tant l'eau arrive jusqu'au bord. Parfait. Retirant le seul habit avec lequel j'ai dormis, je me glissa dans l'eau tiède, ni trop chaude, ni trop froide. Juste entre les deux. Elle deviendrait seulement bien vite froide si je m'attarde dedans. Me laissant glisser jusque dans le fond, je m'immergea entièrement, ressortant l'instant d'après, mouillé jusqu'à la pointe des cheveux. Cela faisait du bien, de prendre un peu soin de soit de temps à autre. Je me savonna et me rinça, même les cheveux y passèrent. Une fois cela fais, je sorti du bain, laissant s'en aller l'eau ailleurs, où, je ne sais pas, surement quelque part où je ne saurais pas la suivre. Mais qu'importe! Je me sécha en vitesse et me trouva des vêtements propre dans ma commode que j'enfila. Je passa un rapide coup de brosse dans mes cheveux, et malgré cela, les boucles restèrent bien prononcée. C'est une caractéristique chez les hobbits, nous avons tous les cheveux bouclés.

J'arrêta de rêvasser et me dirigea vers l'auberge du poney fringant, normalement, j'y serais en avance si tout se passe bien sur mon trajet, mais on est jamais à l’abri d'un incident. Sur mon chemin je regarda le paysage, le pont qui, dans mon rêve, était en feux, avec les hobbits s'enfuyant dessus. Je ne sus le regarder plus longtemps et je détourna mon regard de ce pont qui faisait revenir trop de mauvais souvenirs. Je me hâta légèrement, rester dehors me rendait mal à l'aise sans savoir pourquoi. Depuis que nous sommes revenus à la comté nous sommes devenus le sujet principal des conversations. C'est à peine si quand on nous voit on ne veut pas venir nous demander un autographe. Ce n'était pas pour me déplaire au début! Cependant, à force, ça me lasse, j'ai l'impression d'être anormal. Perdu dans mes pensées, je ne vis pas Sam arriver derrière moi, il me tapota l'épaule, ce qui réussit à me faire sursauter. Je me retourna vivement, croisant son regard surprit.

"-Ho, ce n'est que toi. " Dis-je, rassuré que ça ne soit pas quelqu'un d'autre.
"-Oui, bien sur. Qui voudrais-tu que ce soit?
-Personne... Personne.
-Pippin? Tu as l'air pâle.
-Ce n'est rien, juste un mauvais rêve cette nuit où il était question d'orcs tuant les hobbits et de Merry se faisant tuer.
-Ça ne devait effectivement pas être beau à voir... Mais ce n'est qu'un mauvais rêve.
-Oui, tu as surement raison. " Je lui souris, ça allait me faire du bien de parler un peu avec un ami.
Il me rendit mon sourire et nous continuons le reste de chemin ensemble, discutant des enfants de Sam, deux petites filles adorables, aillant hérité des traits de leur père et de leur mère. L'une à déjà 6 ans, l'autre 4 ans, elles grandissent tellement vite.
Notre conversation se termina quand nous arrivons devant l'auberge où on s'arrêta, se regardant. J'osa demander:

"-C'est Merry qui ta demandé de venir ici?
-Oui.. Je crois qu'il a quelque chose d'important à nous dire. "

Je déglutis, je n'aimais pas ça. Je ne pouvais que espérer maintenant qu'il s'agisse d'une bonne chose, et non d'une mauvaise. En poussant le battant de la porte il était déjà à table, tout seul. Il nous vit et nous fit signe de la main de se rapprocher, ce qu'on fit. Sam s’assaille à coté de moi, moi devant Merry, le regardant.

"-Tu arrives au bon moment.
-Au bon moment?... Au bon moment pour quoi , Merry?
-Et bien, pour les présentations! "

Les présentations? Quelles présentation, il était seul à l'auberge, jusqu'à ce que je le voie se retourner en direction du bar et appeler d'un signe de main une personne. Elle se rapprocha avec dans ses mains quatre long futs de bière, de long cheveux bouclé détaché, une taille fine, un beau visage et de grand yeux bleus. Des lèvres teintées d'un rose pâle. Je ne faisais pas le point, jusqu'à ce que je l'a vit se pencher vers Merry et déposé ses lèvres sur les siennes. Mon cœur se stoppa et ma gorge se noua, j'aurais voulus la reculer d'un coup, l'envoyer valser plus loin pour lui dire de ne pas toucher mon cousin, mais je restais bloqué, comme paralyser. Merry lui souriait, les sourires qu'il ne devrait faire qu'à moi normalement... Et qu'à moi seul. Ces sourires étaient dirigé vers une autre personne que moi. Je crus bien que j'allais perdre conscience un instant, mais une main sur mon poing fermé douloureusement me ramena à la réalité, je desserra les poings, mes mains tremblaient, et ce n'était pas bon de vouloir boire maintenant, je ne sais même pas si j'arriverais à soulever la bière.

"-Je vous présente Elëanord. Je l'ai rencontrée il y a longtemps, un an, mais je n'ai jamais osé vous le dire. Alors maintenant je fais les présentation, nous pensions nous marier très bientôt. "

C'était une blague... N'est ce pas? Je faisais encore un autre mauvais rêve et j'allais me réveiller au plus vite.. Par pitié. Je préférerais qu'on m’achève que de me faire souffrir ainsi, que LUI m'achève. Il ne se rend pas compte du désespoir qu'il me fait, ni des sentiments que j'ai pour lui. Non... évidemment qu'il ne les sait pas, je ne lui ai jamais rien dis, jamais rien montré, car c'est interdit, nous sommes deux garçons, et deux cousins en plus. Nous ne pouvons pas, mais je pensais cependant qu'on resterait amis... Qu'il ne s'en irait pas avec quelqu'un d'autre.

"Ho mais c'est fantastique ça! N'est ce pas Pippin?! "

Sam me donna une tape dans le dos, il me fit à nouveau revenir sur Terre, et je souris faussement. Merry était heureux au moins, il ne fallait pas que je gâche tout.

"-Oui, vraiment. "

J'attendis que les tremblement de mes mains se calmèrent et je pris ma bière, buvant l'intégralité d'un cul sec. Appelant le serveur du doigt, j'en recommanda une autre directement. Je ne suis pas un alcoolique, mais des fois, ça fait du bien de boire sans faire attention à sa santé, surtout dans ces moments là. Notre visite au poney fringant dura un long moment, bien deux heures, où je les voyais se tenir la main, où je voyais Merry sourire à Elëanord. Ça me faisait mal, mais la boisson dissipait un peu la douleurs, alors je continua à boire durant ces deux heures, doucement quand même, car je ne tenais pas à être malade ou à laisser les paroles sortir d'elles mêmes. Quand à Sam... Il devait se douter de quelque chose, il ne me voit jamais ainsi, et il futé. Pas comme Merry qui n'a rien remarqué à mon changement de comportement, au lieu de quoi il rigole de me voir ainsi accro à la boisson.
C'en était trop pour moi, je me leva d'un bond, manquant de m’étaler par terre vu à quel point la tête me tournait, mais Sam me rattrapa de justesse.

"-Je vais le reconduire chez lui. Bonne journée. "

Il me semblait qu'il était froid dans ses paroles, mais ce n'était peut-être qu'une impression. Quand à Merry, je pus voir son regard inquiet porté sur moi, ce qui me donna encore plus envie de craquer, de lui dire tout ce que j'ai sur le cœur, mais Sam me tirait déjà dehors. Oui, il avait bien raison, à peine un peu plus loin, je m’effondra sur un banc, mes joues ruisselantes de larmes. Ça faisait vraiment mal, et même la peine que ce donnait Sam pour me réconforter ne fonctionnait pas. Il passa un bras autour de mes épaules, me serrant doucement.

"-Dit moi... Ce n'est pas que de l'amitié que tu ressens pour Merry... Pas vrai?
-N-Non... "

Comme je m'en doutais, il l'avait deviné bien avant que je le lui dise. Il soupira légèrement et sorti de sa veste un mouchoir de papier qu'il me tendit. Je me moucha bruyamment dedans et ressuya mes yeux avec. Au moins j'avais arrêté de pleurer, c'était une bonne chose. Quand au reste...

"-Écoute... Cette Elëanord, je ne la sens pas du tout. J'ai besoin de ton accord pour comploter contre Merry. Pour faire casser son couple. Mais ça bien sur, c'est si tu le veux.
-Oui. " Je n'avais pas tout comprit, je ne savais pas non plus le plan que Sam avait pour que ça fonctionne, mais si ça pouvait faire casser son couple alors je serais d'accord, qu'importe le plan.

Les plans de Sam fonctionnent d'habitude... Je crois. Je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas fonctionner cette fois-ci? Il me releva et me tapota le dos une bonne fois. "Reprend toi! Tu ne vas pas te laisser abattre par une débauchée pareille hein?! ". Je fis non de la tête et il sourit, me voyant un peu plus d'entrain. C'était vrai, il fallait que je me reprenne et que je sois fort, je n'allais pas abandonné Merry ainsi. Je ne l'ai jamais abandonné alors qu'on a vécut des aventures beaucoup plus difficiles ensemble. Il me ramena chez moi mais se permit d'entrer lui aussi. On avait à parler. Je nous fis du thé que je servis tout en m'installant dans le fauteuil, à coté de lui.

"-Et bien? Je t'écoute! " Dis-je, curieux de savoir son plan.
"-Il faut qu'on fasse désintéressé Merry de cette garce, ou que cette garce se désintéresse de lui.
-D'accord... Mais comment?
-Et bien.... Il réfléchit un instant, visiblement, son plan n'était pas totalement aboutis. Et bien... Il suffirait qu'elle tombe amoureuse d'un autre. "

Il sembla me dévisager, et je voyais dans ces yeux de la malice. Je compris un peu trop tard l'idée qu'il avait derrière la tête. Cette idée me hérissa les poils.

"-Ho que non! Il n'en est pas question!
-Tu veux récupérer Merry ou pas? "

Il marquait un point sur ce coup là... Désappointé, il fallait que j'essaie, au moins un peu. "Oui.." Fut tout ce que je lui donna comme réponse. Il tapa dans ses mains, content que j'ai accepté. Moi je n'en étais pas content, où ça allait me mener ce plan?!

"-Demain, invite Merry et sa copine chez toi. Je serais là aussi pour surveiller ce que tu dis et fais.
-D'accord d'accord! "

Il but son thé pendant que nous discutons de la façon de faire, il fallait donc que je soie plus sérieux, moins maladroit, que j'essaie d'avoir les traits de caractères de Merry. Ça n'allait pas être facile. J'ai toujours admiré mon cousin pour ça. Sam se leva et me serra dans ses bras brièvement, s'excusant qu'il devait retourner chez lui. Pas de problème. Moi, j'étais toujours dans mes pensées, à savoir comment j'allais arranger ça. J'avais bizarrement un mauvais pressentiment, comme si tout n'allait pas bien se passer....
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